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Une hernie discale cervicale, est-ce grave ?

  • Photo du rédacteur: Arn Oh
    Arn Oh
  • il y a 3 jours
  • 2 min de lecture




dans beaucoup de cas, la présence de celle-ci entraîne des douleurs cervicales insistantes accompagnées de symptômes dans l'omoplate et souvent irradiant dans le reste du membre supérieur :


1. Symptômes liés au nerf "stressé"

Lorsqu’un nerf est mis sous stress — que ce soit par compression ou par inflammation — il peut provoquer trois types de symptômes le long de son trajet :

  • Douleur

  • Fourmillements (ou picotements)

  • Faiblesse musculaire

Ces manifestations sont typiques d’un nerf irrité ou comprimé.


2. Mécanismes de stress exercés par une hernie discale

Une hernie discale peut affecter un nerf de plusieurs façons :

  • Par compression mécanique, à cause :

    • Du volume de la hernie qui rétrécit l’espace de passage du nerf

    • D’un œdème inflammatoire des tissus environnants, qui encombre la zone

  • Par inflammation chimique, due à la réaction inflammatoire locale, déclenchée par le contenu du disque.

👉 En résumé, trois mécanismes peuvent "stresser" un nerf : Compression mécanique – Inflammation – Œdème local


3. Évolutions possibles

Deux grandes évolutions sont possibles :

  1. Amélioration naturelle : La hernie peut se résorber progressivement avec le temps, ce qui réduit la pression et l’irritation. Ce processus est souvent lent, mais il s’accompagne généralement d’une amélioration des symptômes, sans perte de force. À terme, il ne restera qu’une "cicatrice" de la hernie et un disque un peu diminué, sans conséquence clinique.

  2. Persistance ou aggravation des symptômes : Dans certains cas, la compression reste importante et prolongée. Cela peut entraîner une perte de force musculaire, qui risque de devenir définitive si elle s’installe trop longtemps (on parle alors de parésie séquellaire).


4. Conduite à tenir

Voici les éléments importants à surveiller et les options à envisager :

  1. Surveillance de la force musculaire : C’est l’élément clé. Même si les douleurs ou les fourmillements diminuent, une perte de force persistante est un critère d’alerte. Elle doit être réévaluée régulièrement.

  2. Traitement médical : Un ajustement du traitement antalgique et anti-inflammatoire pourra être proposé, selon les symptômes et leur évolution (en traitement de fond ou en "si besoin").

  3. Infiltration sous scanner : Si nécessaire, une infiltration de corticoïdes pourra être réalisée sous guidage scanner pour viser précisément la racine nerveuse touchée. Cela permet de réduire l’inflammation et l’œdème, et donc de soulager les symptômes.

  4. Rééducation et mobilisation : On continue à suivre :

    1. La mobilité cervicale spontanée

    2. L’évolution des symptômes

    3. La force musculaire

On peut associer des exercices ciblés et, si indiqué, des tractions cervicales manuelles. Cette approche permet parfois une amélioration marquée de la situation. Dès que possible, on peut tout à faire entreprendre la reprise de l'activité physique, en respectant le principe de progressivité et en "écoutant" ses symptômes.

  1. Éventualité chirurgicale : La chirurgie n’est pas envisagée d’emblée. Si les symptômes persistent ou s’aggravent, une consultation chirurgicale pourra être proposée. Cela ne signifie pas qu’il y aura forcément une opération, mais plutôt qu’un avis spécialisé est utile pour évaluer la pertinence de cette option.👉 But d’une chirurgie : décomprimer la racine nerveuse.


En conclusion

Il ne s’agit pas d’une situation anodine. Une attention particulière à l’évolution des symptômes, en particulier la force musculaire, est essentielle. Même si les douleurs peuvent persister pendant plusieurs semaines, une amélioration est possible avec le temps et une prise en charge adaptée.

 
 
 

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